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Quand les Rolling Stones sortaient le classique « It’s Only Rock’n’Roll »

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C’était il y a 50 ans.

Le 16 octobre 1974 marquait la sortie aux États-Unis de « It’s Only Rock’n’Roll », un album emblématique des Rolling Stones, suivi de près par sa sortie en Angleterre et en Europe le 18 octobre. Cet album représente un moment charnière pour le groupe, car il est le dernier avec le guitariste Mick Taylor et préfigure l’arrivée de Ron Wood, bien qu’indirectement impliqué à ce stade.

Un nouveau chapitre pour les Stones

It’s Only Rock’n’Roll symbolise un tournant décisif dans la carrière des Rolling Stones. Pour la deuxième fois, après l’expérience mitigée de Their Satanic Majesties Request, le groupe prend en main la production de l’album. Cependant, cette fois, ce sont Mick Jagger et Keith Richards, sous le pseudonyme de « The Glimmer Twins », qui dirigent la production. Cette collaboration marque le début d’une nouvelle ère où la production des albums des Stones sera majoritairement confiée à ce duo, parfois assisté par des producteurs externes.

L’album est produit après le départ de Jimmy Miller qui avait produit les chefs-d’œuvre de la période Beggars Banquet à Goats Head Soup. Keith Richards explique que la collaboration avec Miller avait atteint une phase de routine, diminuant l’enthousiasme des débuts, d’où le besoin de changement.

Un processus d’enregistrement éclectique

L’enregistrement de It’s Only Rock’n’Roll s’étend de décembre 1972 à mai 1974, une période relativement longue entrecoupée de pauses et réalisée dans divers studios prestigieux. La majorité des pistes instrumentales prend forme aux Musicland Studios de Munich, tandis que les voix sont enregistrées dans plusieurs autres lieux, notamment à Londres et dans le studio privé de Mick Jagger à Stargroves.

Le groupe expérimente avec deux claviéristes de renom :Billy Preston et Nicky Hopkins, apportant leurs touches distinctives à l’album. Ce choix reflète la capacité des Stones à collaborer avec des musiciens talentueux tout en exploitant différentes sonorités.

Une ambiance de travail unique

Malgré certains excès notoires en matière de drogue et d’alcool, l’ambiance de travail reste positive, comme le souligne Andy Johns, ingénieur du son. L’époque est marquée par une atmosphère communautaire, bien différente de l’industrie musicale actuelle. Mick Taylor, bien que crédité pour son jeu sur le morceau « Time Waits for No One », n’est pas mentionné pour sa contribution à l’écriture du titre, inspiré par un voyage au Brésil.

L’émergence de la future légende Ron Wood

L’enregistrement du morceau « It’s Only Rock’n’Roll (But I Like It) » reflète l’esprit collaboratif du groupe. Ron Wood, qui rejoindra officiellement les Stones plus tard, ouvre les portes de sa maison pour l’enregistrement. David Bowie participe même aux chœurs d’une version démo, bien que ses voix ne figurent pas sur la version finale. La collaboration entre Ron Wood et Keith Richards scelle une amitié durable, annonçant le futur de la formation.

Un album éternel

It’s Only Rock’n’Roll incarne plus qu’un simple album dans la discographie des Rolling Stones; il est le témoignage d’une période de transition, d’expérimentation et de renouveau artistique. Les titres comme « Time Waits for No One » et la chanson éponyme continuent de résonner, symbolisant l’énorme impact des Stones sur le rock et leur capacité à s’adapter et innover, tout en restant fidèles à leur essence

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