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Indochine : Nicola Sirkis tient des propos sur la politique en live, Vladimir Poutine et Donald Trump visés

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La grande tournée Arena Tour de 89 concerts a démarré et rappelons qu’Indochine passera chez nous en Belgique à l’ING Arena en avril. Inutile de préciser que tout est archi complet.

Lors d’un show à Lyon, avant le titre « Song for a Dream », Nicola Sirkis a déclaré, sans explicitement nommer Donald Trump et Vladimir Poutine : « Vous ne savez pas [à quel point] ça nous touche de voir tous ces gens avec plein de sourires partout, c’est incroyable. […] Surtout avec ce monde, aujourd’hui, qui devient de plus en plus haineux et débile. Avec un barjo à l’est, un débile mental à l’ouest. J’espère qu’un jour, le monde entier va dire qu’ils aillent se faire foutre ! « .

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Le chanteur d’Indochine a réitéré ses prises de position lors d’un autre concert à Lyon : « Entre le mec à l’est à Moscou qui va précipiter tous ces enfants à la mort. Et l’autre qui veut faire de Gaza la Côte d’Azur, le monde c’est n’importe quoi. Ils mentent à droite, à gauche, stop ! ».

Et c’est précisément ce moment-là du concert qui a été filmé et est devenu viral sur les réseaux sociaux. Sur TikTok et Instagram, on pouvait croiser la légende :

« POV tu vas à un concert de politique ».

De nombreuses réactions ont afflué, notamment de la part d’internautes qui se revendiquent d’extrême droite : « Ils devraient éviter de s’engager publiquement, ils vont perdre beaucoup de leurs fans de la première heure », « A boycotter… », « J’aimais bien, mais ça, c’était avant… » peut-on lire dans de nombreux messages qui citent aussi le « spectre du wokisme ».

Le groupe a été toutefois rapidement soutenu par d’autres fans, se ralliant à l’avis du chanteur, et rappelant qu’Indochine s’est toujours engagé contre l’extrémisme ou l’homophobie (on pense à leurs chansons « Un été français » ou « 3e sexe »).

Parmi les commentaires, on peut lire : « Leurs chansons ont toujours été politiques. Ce n’est pas Indochine qui est passé à gauche, c’est vous qui êtes passés à l’extrême droite », « Ici on [soutient] un [roi] qui ose prendre position et l’ouvrir depuis qu’on lui a donné un micro », « Il a complètement raison. C’est le seul artiste à ouvrir sa « gueule », « Apparemment vous n’avez pas assez bien écouté les paroles de leurs chansons ».

Comme le rapporte ChartsinFrance, le groupe se refuse à parler d’un album politique : « C’est un disque sur le futur. Il a failli s’appeler « En route vers le futur » justement. C’est plus un disque de combat, et d’espoir » précisait Nicola Sirkis au Parisien tandis qu’Oli de Sat ajoutait : « Engagé, ça voudrait dire que l’on souhaite rallier des gens à notre cause. Ça n’est pas le cas. C’est plutôt un constat du moment présent. Et se dire : Ne vous faites pas berner par tout ce que vous entendez. Le futur, on peut aussi le construire et il y a de l’espoir « .

Cet album, justement, s’était déjà écoulé à 132.000 exemplaires en trois mois et était entré à la première position en signant le deuxième meilleur démarrage de l’année, le plaçant dans le top 10 des meilleures ventes de l’année en France.

Des chiffres qui donnent le vertige et qui attirent les promoteurs, mais le groupe, en interview pour Classic 21 en septembre dernier, insiste sur le fait qu’il décidera toujours du prix des places de concerts (qui reste franchement démocratique par rapport aux pratiques actuelles).

Comme le dit le chanteur (vers 15’18 » dans la vidéo ci-dessous), « en cette période de capitalisme à outrance, il faut accepter que ce sont les places VIP qui partent le plus vite «  et il explique ressentir une forte pression de la part des producteurs de concerts pour faire monter les prix, prévoir des carrés d’or, … « Mais nous avons le pouvoir de le refuser. »

« Il ne faut pas tout laisser aux mains de la production, nous voulons être tenus au courant de tout. Et nous refusons ce système de vente dynamique, comme ce fut le cas pour les concerts d’Oasis. »

Il ajoute trouver « ignoble » le prix des places, « surtout quand on connaît le coût réel pour avoir le matériel, le projecteur, payer le son, … « . Pour lui, il s’agit juste d’aider « les producteurs à s’acheter des yachts en plus, ou des trucs, et faire plaisir aux actionnaires« .

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