Bob Marley : « One Love », plus qu’une chanson mythique, c’est un plaidoyer pour la paix écrite par Bob Marley, elle porte son éternel combat pour l’amour entre les peuples, Bob Marley : « One love », sur grand écran, c’est son histoire.
Enregistré en 1977 par Bob Marley et les Wailers , » One Love/People Get Read y », est une chanson mythique, elle porte un message éternel de communion. Interprétée par un jeune garçon métis : Robert Nesta Marley qui va grandir dans les quartiers les plus difficiles de Kingston en Jamaïque et devenir un prophète, parolier magistral, capable de décrire poétiquement les vicissitudes de la vie, et d’encourager son peuple à rester soudé, debout, en respectant les préceptes spirituels rastafariens. » War » de Bob Marley, tirée de son album Rastaman Vibration , est plus que jamais d’actualité aujourd’hui.
Bob Marley : One Love , première fiction sur sa vie réalisée, par Reinaldo Marcus Green à qui l’on doit notamment (La Méthode Williams ) est porté à l’écran par l’excellent Kingsley Ben-Adir révélé dans Barbie de Greta Gerwig . Le film bénéficie d’une bande originale solide, signée Kristopher Bowers , 34 ans, pianiste américain, remarqué dernièrement pour la composition de la musique du film La Couleur Pourpre . Il connaissait déjà le répertoire de Marley absorbé au lycée, mais pour la bande originale, il a dû étudier son œuvre en profondeur, en se rendant en Jamaïque, en regardant des documentaires, en échangeant beaucoup avec son fils Ziggy Marley qui co-produit le film avec sa mère Rita Marley mais aussi Brad Pitt .
De toutes les chansons cultes de Bob Marley, pourquoi c’est « One Love » qui le représente le plus ?
Parce que « One Love » a transcendé le messager en message. C’était la volonté de Bob Marley pour qui seul le message comptait. Sa musique est un outil d’émancipation destiné à la solidarité. D’ailleurs, la chanson a déjà été utilisée en 2020, pour soutenir le travail de l’UNICEF auprès des enfants victimes de la pandémie. One love est le morceau qui marque le chemin qui a amené Bob Marley à sa musique fédératrice.
Dans le film, on assiste à la naissance de ce classique immédiat : « Exodus », à Londres, en 1978
On retrouve aussi le danseur expressif qu’il était, le théologien réfléchi, le footballeur talentueux, c’est d’ailleurs une blessure lors d’un match amical qui révèlera son mélanome en 1977. On redécouvre Bob Marley, intransigeant, radical, leader d’un groupe dont les concerts remplissaient les arènes du monde entier, le film retrace les coulisses de ses premiers concerts en Afrique.
Tiré de Survival , l’album le plus engagé et panafricaniste de Bob Marley, ce titre fût joué lors de la cérémonie d’indépendance du Zimbabwe les 18 et 19 avril 1980 avec les Wailers dont faisait partie Aston « Family Man » Barrett , son légendaire bassiste qui vient de nous quitter. Accessible à tous, les meilleurs moments du film sont les images d’impro, de sessions en studios et de concerts, One Love !
Bob Marley : One love, à voir ce mercredi en salles.
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