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Comment les oiseaux s’endorment-ils ? La réponse pourrait vous surprendre

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avril 10, 2025

Si seulement vous connaissiez les tactiques de défense que les oiseaux utilisent pour dormir un peu, vous seriez étonné. Parce que contrairement à la croyance populaire, ils ne dorment généralement pas dans leurs nids. Et sans cet équipement spécial, ils seraient beaucoup plus vulnérables aux attaques, aux chutes et plus encore.

Revu par Dr. Becker

L’HISTOIRE EN UN COUP D’ŒIL

Les oiseaux chanteurs, également appelés oiseaux percheurs, ont des tendons fléchisseurs dans leurs pattes qui forcent leurs orteils à s’accrocher involontairement à un perchoir dès que leurs chevilles se plient et que leur poids corporel s’effondre
Ce n’est que lorsque leurs pattes se redressent que l’étreinte serrée est brisée, de sorte qu’un oiseau endormi ne peut pas physiquement « tomber » d’une branche
Tous les oiseaux n’ont pas cette même capacité à saisir les branches. Certains oiseaux, comme les oies et les canards, ont des pattes palmées, ce qui les rend bien adaptés pour dormir sur l’eau, à l’abri des prédateurs terrestres
Certains oiseaux ont également développé la capacité de dormir avec un œil ouvert, ce qui signifie qu’un côté de leur cerveau tombe dans un sommeil profond tandis que l’autre côté reste alerte et à l’affût des prédateurs
Si vous souhaitez aider à soutenir les oiseaux de votre région, envisagez de fournir une source d’eau et de nourriture dans votre jardin. Vous pouvez également être plus en contact avec la faune en observant les oiseaux

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Plus de la moitié des espèces d’oiseaux sont des oiseaux percheurs (appelés passereaux ou oiseaux chanteurs). Cela comprend environ 5 500 espèces, dont des troglodytes, des pinsons, des moineaux, des orioles, des cardinaux, des étourneaux et bien d’autres.

Une partie de ce qui rend les oiseaux percheurs si fascinants est leur capacité à chanter une chanson unique à leur espèce. Certains oiseaux percheurs naissent en connaissant leur chant tandis que d’autres l’apprennent de leurs parents.

Tout aussi intrigante, cependant, est la composition des pattes d’un oiseau perché. En plus d’avoir la capacité de voler, avoir des pieds qui peuvent s’agripper aux branches, aux roseaux, aux herbes et même aux falaises abruptes et aux troncs d’arbres est l’une de leurs meilleures défenses contre les prédateurs.

Contrairement aux idées reçues, ces oiseaux ne dorment pas dans leurs nids (qui sont réservés à la ponte et à l’élevage des poussins). Au lieu de cela, ils dorment (ou se perchent) en toute sécurité cachés dans une végétation dense, y compris des arbres et des arbustes.

Au crépuscule, un oiseau percheur choisira un endroit pour se percher pour la nuit, enfouissant souvent son bec et une patte dans ses plumes. Il se perchera ensuite confortablement à cet endroit jusqu’à l’aube, ce qui amène beaucoup de gens à se demander comment ils sont capables de maintenir une telle pose sans tomber.

Les oiseaux perchés ne peuvent s’empêcher de se percher

Les pattes des oiseaux percheurs sont littéralement faites pour se percher. Chaque pied a quatre orteils, trois qui font face à l’avant et un qui fait face à l’arrière (techniquement, on appelle cela un « arrangement anisodactyle »). Alors que chaque orteil se déplace indépendamment, l’orteil tourné vers l’arrière est extrêmement fort, ce qui permet d’assurer une bonne adhérence.¹

Plus important encore, les oiseaux perchés ont des tendons fléchisseurs dans leurs pattes qui forcent leurs orteils à s’accrocher involontairement à un perchoir dès que leurs chevilles se plient et que leur poids corporel appuie vers le bas, ce que l’on appelle parfois un « mécanisme de séjour ». Ce n’est que lorsque leurs pattes se redressent que le fermoir serré sera rompu, de sorte qu’un oiseau endormi ne peut pas physiquement « tomber » d’une branche. Today I Found Out l’explique bien :²

« Alimentés par des tendons, les pieds des oiseaux agrippants (pensez aux oiseaux perchés et aux rapaces) en ont une paire dans le dos, le long fléchisseur des doigts et le long fléchisseur hallucis, qui sont connectés aux muscles fléchisseurs profonds de la jambe. Le digitorum se ramifie et travaille les trois orteils à l’avant, tandis que l’hallucide fait travailler l’orteil arrière, connu sous le nom d’hallux.

Les deux s’étirent sur la cheville, et lorsque l’oiseau atterrit et que la cheville se plie, cela force les deux tendons à tirer automatiquement, serrant ainsi les orteils fermés. Tant que la cheville est pliée, les tendons et les orteils sont verrouillés en place. Pour les oiseaux percheurs, cela se traduit par une prise fiable qui dure même pendant le sommeil.

Où dorment les oiseaux qui ne sont pas percheurs ?

Tous les oiseaux n’ont pas cette même capacité à saisir les branches. Certains oiseaux, comme les oies et les canards, ont des pattes palmées, ce qui les rend bien adaptés pour dormir sur l’eau (à l’abri des prédateurs terrestres).

Les pics ont tendance à dormir dans les cavités des arbres tandis que les cailles peuvent dormir dans la végétation basse. D’autres, comme les oiseaux de rivage, qui ne peuvent pas s’asseoir dans les arbres ou sur l’eau, dorment généralement sur les plages ouvertes en grands groupes pour se protéger.³

En plus de pouvoir dormir en haut des arbres sans tomber, certains oiseaux ont développé la capacité de dormir avec un œil ouvert, ce qui est connu sous le nom de sommeil unihémisphérique à ondes lentes (USWS). Fondamentalement, ils permettent à un côté de leur cerveau de tomber dans un sommeil profond tandis que l’autre côté reste alerte et à l’affût des prédateurs.

Encore plus intrigant, les oiseaux peuvent choisir quand utiliser l’USWS et quand dormir complètement – et certains peuvent même être à moitié endormis pendant le vol. Comme l’a expliqué Slate :

Par exemple, lorsqu’un grand troupeau de canards se perche sur un lac ouvert, les oiseaux en sécurité au centre du troupeau peuvent s’éteindre complètement, tandis que les oiseaux les plus vulnérables à la limite du troupeau peuvent entrer dans l’USWS pour rester en alerte. De plus, les scientifiques soupçonnent certains oiseaux d’utiliser l’USWS pour dormir en vol.

De nombreux oiseaux percheurs sont en danger

L’étalement urbain, le développement industriel, la déforestation et l’intensification de l’agriculture mettent en péril de nombreuses espèces d’oiseaux. Ce qui sont maintenant des oiseaux « communs », comme les moineaux et les étourneaux, pourrait un jour avoir disparu si les tendances actuelles se maintiennent.⁴

Les recherches menées par l’Audubon ont révélé que depuis 1967, la population moyenne de certains oiseaux chanteurs communs a chuté de 68 %, certaines espèces chutant de 80 %. Et les 20 oiseaux qui composent leur liste des oiseaux communs en déclin ont perdu au moins la moitié de leurs populations au cours des 40 dernières années.⁵

Parmi les autres menaces répandues pour les oiseaux, citons les éoliennes, les tours de communication (qui sont impliquées dans environ 6 millions de décès d’oiseaux par an⁶) et même les chats domestiques, rendant les solutions compliquées et variées. Mais un aspect sur lequel presque tout le monde s’accorde est l’importance de protéger un atout aussi précieux pour l’humanité. Science Daily a rapporté :⁷

Richard Inger de l’Université d’Exeter a déclaré :

« Il est très inquiétant que les espèces d’oiseaux les plus courantes déclinent rapidement, car c’est de ce groupe d’oiseaux que les gens bénéficient le plus.

Il devient de plus en plus clair que l’interaction avec le monde naturel et la faune est essentielle au bien-être humain et qu’une perte importante d’oiseaux communs pourrait être très préjudiciable à la société humaine.

Les oiseaux apportent de multiples avantages à la société. Ils aident à contrôler les ravageurs agricoles, sont d’importants disperseurs de graines, et les espèces charognards jouent un rôle clé dans l’élimination des carcasses de l’environnement.

De plus, pour de nombreuses personnes, les oiseaux sont le principal moyen d’interagir avec la faune, en écoutant le chant des oiseaux, en profitant de la vue des oiseaux dans leur environnement local, en nourrissant les oiseaux du jardin et en passant par le passe-temps de l’observation des oiseaux.

Si vous souhaitez aider à soutenir les oiseaux de votre région, envisagez de fournir une source d’eau et de nourriture dans votre jardin. Vous pouvez également entrer plus en contact avec la faune en vous lançant dans l’observation des oiseaux, qui devient un passe-temps de plus en plus populaire aux États-Unis.