Ce musicien de session s’était illustré aux côtés de Lou Reed, mais avait aussi joué avec David Bowie (entre autres sur « Space Oddity » et « Rebel Rebel »), Elton John, Harry Nilsson et trois anciens Beatles.
Pourtant, c’est surtout la merveilleuse ligne de basse de « Walk on the Wild Side » qui lui restera à jamais associée. Cette chanson, parue en 1972 sur Transformer, le deuxième album solo de Lou Reed produit par David Bowie et Mick Ronson. La chanson s’inspire du roman éponyme de Nelson Algren et évoque en toute transparence des histoires de sexe, de drogue, ainsi que la question de la transidentité.
Flowers a commencé sa carrière de musicien en 1956, à l’âge de 18 ans, lorsqu’il est enrôlé dans la Royal Air Force. Il y joue du tuba en tant que membre de la fanfare, avant de se consacrer à la contrebasse, puis à la basse électrique.
Un rien plus tard, il fonde le groupe pop Blue Mink, qui a ensuite rejoint le groupe de rock T Rex. On connaît la suite…
Dans un hommage, les successeurs de Bowie ont déclaré que « son travail avec Bowie et ses associés au fil des ans est trop long pour être énuméré ici. En plus de son incroyable talent de musicien pendant de nombreuses décennies, c’était une belle âme et un homme très drôle. Il nous manquera beaucoup« .
Tim Burgess, chanteur des Charlatans, a déclaré sur le réseau social X que Flowers « a fait sonner les grands plus grands« .
Pas mieux !
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