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Je serai là Ginette Reno

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Ginette Reno, de son vrai nom Ginette Raynault, est une chanteuse et actrice québécoise née à Montréal le 28 avril 1946.

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Où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Et Ginette Reno a vraisemblablement choisi de laisser le plaisir l’emporter sur la gêne. En entrevue comme dans son autobiographie, aucun sujet ne semble tabou pour la grande chanteuse qui parle aussi généreusement de sexualité, de spiritualité que de sa carrière et de son enfance.

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C’est son directeur musical, Léon Bernier, qui le lui aurait fait remarquer au fil des quatre décennies pendant lesquelles ils ont travaillé ensemble.

Vraiment, Ginette Reno est d’une franchise rafraîchissante, même si certains de ses propos sur la nature des hommes et des femmes manqueront peut-être de fraîcheur aux yeux des jeunes générations. Tout de même, les jeunes sauront admirer la vulnérabilité et l’honnêteté avec laquelle la chanteuse se dévoile dans son livre intitulé Ginette.

« Je n’ai pas honte. J’ai eu honte beaucoup dans ma jeunesse, parce qu’on s’est moqué de moi. »

« Je suis un être rempli de paradoxes et de complexes, mais je considère que je suis un être vrai », déclare Mme Reno. »

Son autobiographie a un ton très personnel et une forme assez libre. La célèbre interprète y parle plus de sa vie intime que de sa carrière. Notamment parce que cette dernière a déjà fait l’objet d’une biographie non-officielle, mentionne-t-elle.

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Rapidement, Mme Reno précise qu’elle est encore capable de chanter avec justesse.

D’ailleurs, elle le prouve sur son récent et 42e album, C’est tout moi, ainsi qu’au cours de cette entrevue où elle se permettra de courtes et merveilleuses envolées lyriques. Les seuls moments où elle chantait au-dessus de la note concordaient habituellement avec ses menstruations, ajoute-t-elle soudainement.

« Les gens ne veulent pas savoir comment je chante, ils le savent. Ils veulent savoir comment je dors, comment je ris, comment je pleure, ce que je fais dans mes moments libres, si j’ai eu des maladies; c’est ça que j’ai écrit », explique Ginette Reno.

Des projets plein la tête

Cette publication ne serait que le début pour cette grande dame de la chanson.

« J’ai écrit à peu près six projets », affirme-t-elle.

Parmi ceux-ci, deux seraient prêts à être publiés : une comédie musicale se déroulant dans une résidence pour personnes âgées et un conte pour enfants mettant en scène une brebis qui veut devenir un loup.

Mme Reno signe aussi les paroles de deux chansons sur son nouvel album : Malatou et Poursuis ton chemin. Cette dernière est inspirée d’un moment spécial qu’elle a partagé avec son père en fin de vie.

« Avant de mourir, je lui ai demandé de me bénir. Il ne savait pas comment… » raconte la chanteuse.

Ginette Reno affirme avoir senti beaucoup d’amour de la part de son père « malgré son alcoolisme et sa violence ». Plus que de la part de sa mère, qui était « très souffrante ». Il faut parfois toute une vie pour faire la paix avec son enfance. À 77 ans, Mme Reno croit avoir parcouru 75 % de ce long chemin.

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Elle envisage d’écrire des livres de croissance personnelle pour partager ce qu’elle a appris au cours de sa vie. La chanteuse, qui ne manque pas d’humour, a déjà deux titres en tête : La puissance de l’impuissance et La vie, c’est comme un pet.

En entrevue comme dans son autobiographie, aucun sujet ne semble tabou pour Ginette Reno qui parle aussi généreusement de sexualité, de spiritualité que de sa carrière et de son enfance. (Yan Doublet/Le Soleil) En plus de ces projets, Mme Reno tient depuis longtemps un journal personnel où elle note ce qu’elle fait de ses journées, les émotions qu’elle a ressenties, ses bons coups et les choses pour lesquelles elle est reconnaissante.

De temps en temps, elle revisite ses cahiers pour faire un petit bilan.

Après avoir réussi dans la vie, Ginette Reno travaille maintenant à réussir savie.

« Réussir ma vie maintenant, c’est d’être capable de m’affirmer et de dire non. C’est un mot que je n’avais pas dans mon vocabulaire… On veut tellement être aimé », mentionne celle qui jouit de l’amour inconditionnel du public québécois depuis plus de 60 ans.

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Dans un Jean Coutu près de chez vous

Après avoir lancé un 42e album et une autobiographie en avril, Ginette Reno réalise présentement une tournée des pharmacies Jean Coutu.

Cette tournée atypique doit permettre à la chanteuse de toucher un plus vaste public que celui du réseau de librairies, avait expliqué son gérant Nicolas Lemieux en entrevue au Soleil.

« La chose qui m’a touchée le plus récemment, c’est un petit gars de 11 ans : il n’arrêtait pas de pleurer, […] mais j’ai fait une blague […] et il s’est mis à rire. C’est rare, un petit garçon de 11 ans qui t’aime comme ça », s’étonne encore Mme Reno.

Elle a su que le jeune garçon avait été charmé en l’entendant interpréter Ô Canada dans une partie de hockey.

« Il écoutait le hockey, des fois, juste pour m’entendre », rapporte celle qui a chanté pour les funérailles de Guy Lafleur.

Ce n’est pas le premier jeune amateur de hockey qui tombe en amour avec sa voix. Ginette Reno se souvient avoir interprété l’hymne national dans un restaurant pour un petit garçon d’environ 4 ans.

Quelques fois, les rôles s’inversent et ce sont ses admirateurs qui font pleurer la chanteuse. De joie, bien entendu. Comme cette dame qui lui a donné son collier, une paire d’ailes brillantes que Ginette Reno portait justement au moment de son entrevue avec Le Soleil.

Ce cadeau l’a profondément ému, car quelques jours plus tôt, elle avait prié Dieu de lui donner des ailes.

« Je le porte presque tout le temps maintenant », affirme l’artiste qui fait ses prières chaque jour.

D’ici octobre, Ginette Reno visitera 25 succursales dans différentes villes de la province, dont Trois-Rivières le 27 juin, Lac-Mégantic le 4 juillet et Magog le 5 juillet.

https://www.lesoleil.com


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