Cette chanson, sortie en 1986 sur l’album Graceland, a totalement disparu des setlists de concert du chanteur.
Dans une nouvelle interview, il explique que ce n’était pas vraiment sa volonté mais que ce sont ses problèmes d’audition qui déterminent maintenant les choix de chansons.
On rappelle qu’il avait été dans un premier temps obligé de quitter la scène, avant de déclarer qu’il n’avait pas abandonné l’idée de se produire à nouveau malgré la perte de la quasi-totalité de l’audition d’une de ses oreilles. « J’espère pouvoir un jour donner un concert complet« , avait-il déclaré dans une interview accordée au Guardian. « Je suis optimiste. Il y a six mois, j’étais pessimiste« .
Lors de la collecte de fonds « The Soho Sessions » au profit de la Stanford Initiative to Cure Hearing Loss en septembre, il avait pu jouer sept titres, ce qui le consolait et lui donnait bon espoir.
Il avait décrit, dans un premier temps, cette perte d’audition comme une expérience a été « effrayante et frustrante ».
Aujourd’hui, dans une interview accordée à CBS Mornings, Paul Simon a expliqué que sa bataille contre la perte d’audition avait considérablement perturbé son rapport à la musique.
« Je n’ai plus que 6% d’audition à mon oreille gauche », a-t-il déclaré à la chaîne, rappelant également qu’il a été obligé d’utiliser plusieurs moniteurs pour pouvoir entendre correctement lors de ses récents concerts.
« Lorsque l’équilibre est bon, j’entends bien. »
Il a ensuite ajouté que cette maladie l’oblige à être beaucoup plus sélectif dans le choix de ses listes de concerts.
« Je passe en revue mon répertoire et je réduis beaucoup mes choix à des versions acoustiques », explique-t-il. « C’est beaucoup plus calme. Ce n’est pas » You Can Call Me Al « . Celle-là, c’est terminé pour moi, je ne peux plus la faire »
Paul Simon est un auteur-compositeur et interprète difficilement dissociable de son ex-comparse Art Garfunkel avec qui il a enregistré de nombreux classiques dans les 60s et qu’il retrouvera pour un concert mythique à Central Park en 1981. C’est son histoire qui est au cœur de notre pordcast Rock Icons :
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